Des organismes mieux formés pour l’accueil et l’intégration des personnes immigrantes au Kamouraska

Saint-Pascal, le 30 mars 2022- Cinq formations en immigration ont été offertes aux organismes
du Kamouraska depuis le début de l’année 2022. Ces dernières avaient pour but de sensibiliser
et d’outiller les participants à l’accueil des personnes issues de l’immigration au sein de leurs
services.
Offertes en mode virtuel, une dizaine de personnes représentant divers organismes de la région
ont pu assister à ces formations proposées par la MRC de Kamouraska, en collaboration avec
Suzie Yeo d’Autrement d’ici. « C’est important pour la MRC de s’impliquer en offrant ces
formations aux personnes intervenant directement dans le processus d’immigration. Chacun a
son petit bout de chemin à faire pour développer de bons réflexes en matière d’accueil et des
actions favorisant l’intégration. », de dire le préfet élu, M. Sylvain Roy. La responsabilité
partagée en accueil et intégration des personnes immigrantes a d’ailleurs fait l’objet d’une des
cinq formations offertes. Ces formations ont été rendues possibles grâce au soutien financier
du gouvernement du Québec.
Ce fut également l’occasion de présenter les faits saillants du plus récent portrait de
l’immigration du Kamouraska, de traiter de l’impact du parcours migratoire sur la santé mentale
des personnes immigrantes et de l’adaptation de ces dernières face aux difficultés de
l’immigration. Il a aussi été question des bonnes pratiques en matière d’intervention, afin de
sensibiliser les participants à l’importance de créer des liens solides et de sécuriser les
citoyennes et citoyens issu(e)s de l’immigration.
« L’accueil et l’inclusion des personnes immigrantes en région passent tout d’abord par le
sentiment qu’ont les nouveaux arrivants d’être les bienvenus. Les communautés et les milieux
qui réussissent le mieux sont bien préparées et partagent une réelle volonté de faire tomber les
obstacles à un vivre ensemble harmonieux, faisant ainsi de la diversité culturelle une richesse
non seulement économique mais aussi humaine. », mentionne madame Suzie Yeo de
l’organisme Autrement d’ici.